Voilà ce que pense Patrick Hunt, professeur d'archéologie à l'université de Stanford de mon livre "Hannibal en Gaule" ( éditions de Belledonne 2005) P.Hunt est un grand archéologue qui fait des recherches archéologiques dans les Alpes tous les ans depuis 1994. Il a étudié tous les cols susceptibles d'avoir vu passer Hannibal :
Dans mon livre "Alpine Archaeology"(Ariel book 2007), j'avais signalé l'excellente étude "Hannibal en Gaule" de Geoffroy de Galbert et je n'étais pas le premier à le faire. J. Prieur, historien et archéologue de Savoie, et d’autres l’avaient fait. La recherche historique menée depuis 1994 sur le terrain par notre projet Alpine Archaeology à Stanford confirme l’hypothèse de Geoffroy de Galbert autant dans ses grandes lignes que dans les détails spécifiques. Son œuvre est du plus haut calibre et d’une importance capitale pour qui veut comprendre le passage d’Hannibal dans les Alpes en 218 avant J.-C. Son édition de 2005 marque une étape importante dans les études sur Hannibal et plus particulièrement dans l’étude attentive du terrain côté Alpes Françaises.
Durant toutes ces années de recherche, Geoffroy de Galbert a étudié les meilleurs ouvrages sur Hannibal en Gaule et ceux des archéologues et des historiens des Alpes dans l’Antiquité. Mais il aussi constamment recherché le dialogue avec les historiens, les archéologues, les présidents de société d’Histoire ou d’Archéologie, les associations culturelles locales, ainsi que les passionnés de leur terroir. Beaucoup lui ont apporté une aide importante, la plupart ont reconnu l’importance de son hypothèse, et même certains qui en avaient proposé une autre. J’ai gravi à pied le col du Clapier en compagnie de Geoffroy de Galbert depuis le val d’Ambin jusqu’au versant italien. Je suis en parfait accord avec l’histoire et la topographie reconstruites avec soin par Geoffroy de Galbert et la logique imparable de ses arguments. Si seulement plus d’historiens prenaient la peine d’appliquer le même pragmatisme dans leur raisonnement et s’efforçaient de connaître le terrain aussi bien que Geoffroy de Galbert qui le décrit avec tant de précision. Au lecteur de juger !