Quizz linguistique

Trouvé sur Wikipédia :

Citation :

Le nom Jupiter vient probablement d'une altération de Jupaterus, Ju- pater, littéralement « Père des cieux », de la racine indo-européenne Dyeus pater ("dieu du ciel", "dieu suprême").

L'accusatif Jovem a donné les adjectifs jovial, jovien et aussi le substantif jeudi ou « jour de Jupiter » (Jovis dies). Le mot francoprovençal Joux que l'on retrouve souvent en toponymie alpine pourrait en dériver.

Je complète la réponse pour le linéaire B à l'aide de Wiki :

Citation :

Jusqu'alors, il était communément admis que le linéaire B transcrivait le minoen, langue supposée dont on ne connaissait rien, et non du grec. Ventris remarqua l'existence de variantes pour certains mots. La présence d'un idéogramme accompagnant un groupe de signes se terminant différemment lui fit supposer qu'il s'agissait de deux mots indiquant le même objet mais à un genre différent. Les différences étant faibles, il supposa une langue flexionnelle et que ces différences correspondaient à une différence de voyelle. Il construisit un tableau où les signes partageant la même consonne étaient disposés sur les horizontales et ceux ayant une voyelle commune sur les verticales. Les similitudes mises en évidence permettaient de retrouver les sons de tout le syllabaire à partir d'un nombre restreint de valeurs.

C'est donc l'anglais Ventris qui l'a déchiffré en 1952. C'est mon dernier mot Cadmos.

Bien.

Je prends donc le relai. A quelle(s) époque(s) la langue grecque a-t-elle eu le statut de "langue commune" (koinè) pour tous les Grecs ?

Au pif, juste après la Guerre du Péloponnèse

Je dirais plutôt après la première guerre médique, vu qu’elle fut en quelque sorte fédératrice.

Mmh... vous parlez du Vème siècle. En effet, c'est à cette époque que le dialecte ionien-attique a pris une réelle importance par rapport aux autres. Mais ce qu'on désigne par "grec koinè", ce n'est pas tout à fait l'ionien-attique, ni tout à fait à cette époque. Mais vous n'en êtes pas loin.

Indice : j'ai mis dans la question des s entre parenthèses pour vous laisser réfléchir à la question "y a-t-il eu une ou plusieurs koinai, finalement ?". Je vous le dis, il y en a eu deux. La plus ancienne est moins connue. Bonnes recherches, maintenant que vous êtes à deux ou trois doigts d'avoir trouvé la plus récente !

Ta koinè "récente", ce n'est pas juste après les installations des Diadoques

Si, c'est juste. En effet les conquêtes d'Alexandre ont contribué à répandre un idiome grec commun, qui n'est pas de l'ionien-attique mais qui en est issu. C'est de cette koinè que le grec biblique, donc byzantin, donc moderne, est directement issu. On a affaire à une koinè écrite et orale.

Voilà déjà une moitié de la réponse ! L'autre koinè que j'attends est une koinè écrite.

Trouvé sur wikipédia :

Citation :

Il existait dans l'Antiquité de nombreuses moutures de l'alphabet, selon les régions et les cités. L'alphabet classique provient du modèle ionien, choisi par la cité d'Athènes en 403 avant l'ère chrétienne en remplacement du modèle attique. La langue d'Athènes étant devenue celle du monde grec dans son ensemble en tant que koinè, c'est ce même modèle ionien qui s'est imposé partout ailleurs, faisant ainsi disparaître des lettres dites « archaïques » (digamma, koppa, sampi).

Tiens, Wikipédia fait remonter la koinè hellénistique jusqu'à la fin du Vème siècle ? Zut alors, j'ai toujours vu que c'était à partir d'Alexandre... Donc, au sens de Wiki, Cyrus avait raison quand il a répondu "après la guerre du Péloponnèse".
Toujours est-il que ce n'est pas encore la demi-réponse que j'attends puisque tu redonnes la réponse qui avait déjà été donnée, Cadmos.

Il a existé une koinè écrite (à laquelle on ne fait pas souvent référence comme telle, d'ailleurs) parallèlement aux autres dialectes dans des temps plus anciens...

Allez, un indice pour trouver cette fameuse première époque où il y eut une koinè : pensez à Homère !

L'époque géométrique alors ?

Mais Homère n'appartient pas à cette époque (ou du moins il arrive tout à la fin).

Demandez-vous pourquoi je vous parle d'Homère en même temps que d'une koinè écrite à cette époque si reculée !

Ah ben oui, je me le demande !

Enième indice : il a produit quelles oeuvres, Homère ?

Cette koinè dont tu parles serait-elle le grec dit "épique", utilisé par Homère dans ses textes ?

Citation :

A quelle(s) époque(s) la langue grecque a-t-elle eu le statut de "langue commune" (koinè) pour tous les Grecs ?

Au pied de la lettre, à toutes les époques : les Grecs ont toujours parlé grec, et les différents dialectes étaient inter-compréhensibles. "Le" grec a donc toujours été la langue commune des Grecs.

Ah, merci Yadanapya ! Enfin la réponse ! C'est à toi.
Et en effet, j'ai confondu les notions de langue et de dialecte. Heureusement ça n'a empêché personne de comprendre la question.

J'espère que la question ne sera pas trop complexe. Il s'agit de reconnaître en quelle langue est cette phrase : nieida boraha bohcco.

Voilà qui ne m'étonne guère, j'ai cru comprendre que tu étais un érudit en langues nordiques, cher Yadanapya ! Je pencherais pour le danois.

Ah, non ! Le c est quasi inexistant en danois, et seulement dans des mots d'origine étrangère. Mais géographiquement on n'est pas loin, même si linguistiquement on est très éloigné ...

Une des deux langues norvégiennes, alors ? A moins qu'il ne s'agisse pas d'une langue nationale ?

Le norvégien est linguistiquement très proche du danois ...

Cette langue est parlée en Fennoscandie, mais n'est pas une langue nationale, ni un des ses "dialectes". De plus, ce n'est pas une langue indo-européenne.

Avec ça, vous devriez trouver, il n'y a que deux réponses possibles, et les deux langues ne se ressemblent pas assez pour que le doute soit permis.

Une langue finno-ougrienne autre que l'estonien et le finnois, donc. Mais je ne connais absolument rien de ces langues (en fait le finnois est la seule langue nordique que j'identifie clairement ).

Je n'ai plus qu'à essayer de trouver une page web en carélien et comparer, pour voir si c'est ça.

Tu en oublies une ...