Rhaaaaa je ne parviens pas à faire une citation multiple
Je suis pour ma part une grande "partisanne" de
Néron, quoiqu'on ait pu dire ou écrire sur lui, je reste persuadée qu'il était très loin d'être le monstre que beaucoup s'imaginent.
C'était un artiste, un jeune homme rêveur qui n'aspira pas dans un premier temps à monter sur le trône, et sur lequel sa mère le poussa. Je pense sincèrement qu'il devait avoir quelques troubles psychiques, comme la paranoïa ( visions délirantes qu'il décrit lui-même ), un complexe d'Oedipe certain. Sa passion des flammes suffit-il à faire de lui un pyromane, ou ne faut-il y voir qu'une adoration purement esthétique ?
Néron fut tout de même le seul à faire peindre la voie lactée sur les vélum recouvrant l'amphithéâtre, et changer le sable de l'arène en poudre de pierres semi-précieuses. Tout en lui n'était que recherche de beauté.
Ainsi, pas étonnant que l'état délabré et sale des ruelles de Rome ait éveillé en lui des envies de tout recréer ( Nova Urbs ), mais de là à incendier Rome... des textes ( et pas de Suétone, bien sûr, vu qu'il ne pouvait pas l'encadrer ) nous le décrivent aux côtés des vigiles " pompiers", à évacuer les victimes, et porter les sceaux d'eau, avec une énergie rare.
Concernant le fait qu'il descende en ville, viole les femmes et tabasse les hommes : Oui, c'est avéré. Mais c'est mal connaître les coutumes romaines que de l'accuser de folie : tous les jeunes patriciens faisaient cela. C'est une tradition pour les jeunes hommes qui passent dans l'âge adulte : ils ont le droit de faire des descentes " punitives ", d'insulter, violer et frapper sans en être inquiété. Un peu comme, pour ceux qui connaissent, la tradition des
conscrits de nos jours, qui subsiste encore dans les villages ( je l'ai fait )
Je peux vous fournir mes sources, faut juste que je retrouve mon bouquin.
Caligula, selon moi, avait déjà un grain plus qu'avancé, héritage de tares liées à la consanguinité de sa lignée. Cela n'empêche pas que je reconnaisse son côté visionnaire, révolutionnaire, génial même sur certains points. Mais la violence quelle qu'elle soit ( par exemple, les Jeux ) faisaient resurgir en lui les aspects les plus noirs de sa personnalité torturée.
Claude était atteint du syndrôme de Little : pour faire court, il avait l'air d'être débile mais avait toutes ses facultés mentales. La seule chose qui a longtemps entretenu la rumeur de sa "folie" ou " débilité" était les manifestations de sa maladie : tics faciaux, salivation excessive, démarche hésitante, bégaiement... c'est ce qui a fait que les Romains l'ont toujours méprisé. Il leur faisait honte. Les Romains n'aiment que ce qui est beau, viril, fort.
Même si c'était les premiers à rire de ces vannes lors des Jeux.