Le Monde Antique
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 Civilisation africaine

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3 participants
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeMer 28 Mar 2007 - 19:59

Afin de vous faire connaître une civilisation passionnante et fort méconnue qu'est la civilisation de l'Afrique Antique dont une partie est à l'origine de la civilisation antique égyptienne.
Je propose de poster dans ce topic, quelques résumés thématiques simples et clairs pour que vous puissiez tous les lire!
Naturellement, j'indiquerai mes sources à la fin de ce topic, pour que chacun puisse si il le souhaite approfondir ce sujet!
Et j'espère que ces thèmes vous plairont!


Dernière édition par le Mer 28 Mar 2007 - 20:18, édité 2 fois
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeMer 28 Mar 2007 - 20:01

1er thème:
L’Afrique Noire de la période pharaonique:

De nombreux historiens anciens ont rendu à leur façon, un hommage appuyé aux Kamit qui ont fait germé les premiers, les éléments de la civilisation en Afrique noire, vers 5 000 avant J. C.

Le professeur Martin Bernal dans son "Black Athéna" (Tome 1), reconnait l’importance de l’Egypte dans la formation de la Grèce :

« Pour Platon, quand on voulait retrouver les anciennes institutions d’Athènes, il fallait se tourner vers l’Egypte. En ce sens, il rejoignait Isocrate qui à la fois réclamait une union panhellénique d’Athènes et de Sparte et exaltait la constitution égyptienne, version plus pure de la constitution lacédémonienne. Plus on allait vers les véritables racines helléniques de la Grèce plus on se rapprochait de l’Egypte. Pourquoi ? Parce qu’Isocrate et Platon soutenaient que les grands législateurs et philosophes comme Lycurgue, Solon et Pythagore, avaient acquis leur savoir en Egypte.

Isocrate et Platon croyaient aussi tous les deux aux colonisations (égyptiennes) de Pélops, Cadmos, Aegyptos et Danaos et, tout comme Hérodote, semblaient accepter l’idée que les « barbares » avaient apporté avec eux un important bagage culturel. (...) Les deux plus grands intellectuels du début du IVème siècle avant J.C., furent contraints d’admettre l’importance capitale de la colonisation étrangère et des emprunts culturels massifs faits à l’Egypte et au Levant dans la formation de cette civilisation hellénique
».Civilisation africaine Montouhotep


Dans son ouvrage "Théorie des sources", le professeur Sawat Anis Al-Assiouty nous glisse :

"Le légendaire Orphée, le poète Homère, Lycurgue le Spartiate, Solon d’Athènes, Thalès de Milet, Pythagore de Samos, Platon le philosophe, Eudoxe le mathématicien, Démocrite d’Abdère et Oenipide de Chio, tous ces grands maîtres ont reçu leur formation en Egypte.

Lycurgue et Solon ont emprunté aux Egyptiens la plupart de leurs intsitutions. Démocrite, oenopide et Eudoxe ont fait de même pour l’astrologie. Téléclès et Théodore ont employé la méthode égyptienne dans la sculpture. Pythagore surtout fréquenta les prêtres égyptiens, apprit leur sagesse et étudia la langue égyptienne. Il lui fut annoncé que s’il fréquentait les prêtres égyptiens, il serait le plus divin et le plus sage par-dessus tous les hommes. Pythagore transmit la science égyptienne à l’Europe.

Platon, à son tour, a beaucoup emprunté aux prêtres de l’Egypte (...) Les penseurs Grecs cherchaient à se mettre eux-mêmes ou à publier leurs œuvres sous un patronage égyptien (...) Les origines égyptiennes de la civilisation occidentale et du christianisme universaliste ont été méconnu au cours des siècles
".







2ème thème:

Les origines soudanaises des égyptiens anciens et les « Suivants d’Horus »


Nous sommes 5000 ans avant notre ère au sud de Kémèt (Haute-Égypte), c’est le prédynastique. Et c’est à cette époque, où effectivement, les Kamits ont créé l’État égyptien. Il y a beaucoup de cultures préhistoriques mais la culture qui nous intéresse, c’est la culture de Nagada. Pour la première fois de l’Histoire écrite de l’humanité, des Rois vont régner.

Civilisation africaine Nagada_2




La culture de Nagada a trois phases :

Civilisation africaine Puce La première phase, l’Amratien, d’après les dates admises pour les spécialistes, se situerait entre 4 780 avant notre ère et 3 900 avant notre ère.

Civilisation africaine Puce La deuxième phase se situerait entre 3 800 avant notre ère et 3 300 avant notre ère. On appelle ça le Gerzéen.

Civilisation africaine Puce Et la troisième phase que l’on appelle Nagada III , c’est 3 300 avant notre ère à 3 100 avant notre ère.

Remarques : Les spécialistes (Herbert et cie) disent que d’après les données dont nous disposons (datations au C14), il faut faire débuter la prophase de Nagada III qui nous intéresse à partir de 3 760 avant notre ère et elle s’achève en 3 338 avant notre ère.

Les Rois qui ont vécu dans la phase Nagada III, ces Rois là, on les appelle les « SHEMSOU HOR », c’est à dire les « SUIVANTS d’HORUS ».





Ces Rois ont été classé dans la dynastie dite « zéro ». Mais ces Rois ont quant même existé !! Pourtant, leur dynastie est « zéro ». Tout cela, c’est pour ne pas dire que la première dynastie de l’Égypte commence à partir de 3760 avant notre ère.
D’après l’Égyptologue Italien Maurizio Damiano-Appia : « A Nagada, quelques tombes, les plus grandes et les plus riches, forment un cimetière distinct (la « Nécropole T » ; d’après la nomenclature archéologique), et l’hypothèse selon laquelle il pourrait s’agir des premiers souverains d’une Vallée du Nil, culturellement et peut-être politiquement unie, n’est pas invraisemblable. »



Ce qui veut dire que l’Égypte était déjà unifiée sous les « Shemsou Hor » (C’est un dogme fondamental de l’Égyptologie qui s’effondre) et la langue égyptienne était déjà formée, toutes les composantes du peuple égyptien parlait une même langue. Ils avaient un même dieu..

Cet égyptologue ajoute, circonstance aggravante : « Dans les parages, on trouve également les traces d’une implantation archaïque, d’une date probablement postérieure à 3600 av. J.-C., qui fut le centre principal de la Haute Égypte avant d’être remplacée par Abydos et Hiérakonpolis » (c’est à dire Nékhen). « Cette cité (l’idée qu’il y a une cité avant Nékhen, avant Hiérakonpolis, c’est un deuxième dogme qui s’effondre) fortifiée, aujourd’hui dénommée ‘Cité Sud’, était appelé Nubet (Noubet) par les Égyptiens, ce qui signifiait ‘or’, sans doute pour faire allusion aux mines aurifères du Désert Oriental qui, à l’époque, étaient encore riches. »

Donc, Nubet était la Capitale du Royaume de Haute Égypte. Nous voyons bien, qu’a cette époque, il n’y avait pas de Royaume au nord (Basse-Égypte).

A cette époque, les peuples Sémites et indo-européens étaient semi-barbares. Ils se déplaçaient en nomade avec tous leurs paquetages. C’étaient des randonnées interminables. Ces gens là que les historiens appellent « les Plaies mouvantes d’Asie », que les Égyptiens anciens appelaient « les Coureurs de sable », c’étaient des « dangers publics permanents » pour les peuples sédentaires (comme l’Égypte) qui devaient se protéger, faire des fortifications ; et encore, on n’était même pas à l’abri.



Les principaux Rois de la dynastie des « Suivants d’Horus » ont été classés en 1982 par l’Égyptologue Allemand Kaiser Dreyer, à la suite des fouilles archéologiques menées dans les tombes royales d’Abydos.

Civilisation africaine Puce Horus du Serekh , « Horus du Palais » (environ 3760 - 3740 avant notre ère)
Civilisation africaine Puce Horus Ny-Hor , « Celui qui appartient à Horus » (3740 - 3700 avant notre ère)
Civilisation africaine Puce Horus Hat-Hor, « Demeure d’Horus » (3700 - 3660 avant notre ère)
Civilisation africaine Puce Horus Iry Ro, « Celui qui agit par la bouche » (3660 - 3650 avant notre ère)

Nous savons aujourd’hui que :

Civilisation africaine Puce La Civilisation égyptienne est née au sud. Les Égyptiens anciens sont les descendants des Soudanais de l’Antiquité (les Grecs anciens l’ont dit). C’est au Soudan que l’on trouve les plus anciennes traces de civilisation (ces faits sont prouvés scientifiquement).
Civilisation africaine Puce Toutes les plus anciennes cultures protodynastiques se situent au Sud
Civilisation africaine Puce Nagada, c’est au sud ; Nékhen, c’est au sud ; Abydos, c’est au sud ; Noubet, c’est au sud ; Thinis, c’est au sud.
Civilisation africaine Puce Tous les premiers pharaons de Kémet et en particulier les « Suivants d’Horus » sont originaires du sud. (dynasties zéro, une, deux )
Civilisation africaine Puce Toutes les plus anciennes nécropoles royales, les plus anciens cimetières royaux sont au sud. ( Nécropole d’Abydos)
Civilisation africaine Puce Tous les plus anciens dieux et en particulier le dieu dynastique Horus sont originaires du sud.Civilisation africaine Abydos_1 Nécropoles d’Abydos


A l’époque des « Suivants d’Horus », on ne trouve nulle part sur terre des gens qui ont le niveau élevé des noirs !

Nous savons, d’autres parts, que les premiers habitants d’Amérique étaient des Noirs. Les fouilles au Brésil l’ont prouvé (Pedra Furada : 50 000 ans avant notre ère).

Parce que tous les Savants grecs et latins qui ont vu les Égyptiens anciens, ont dit que les égyptiens anciens étaient des Noirs. « Excessivement noir » (Agan mélanes) dit Aristote dans physionomie chapitre 6. « Peau noir et cheveux crépus » nous dit Hérodote, livre II , paragraphe 104.
Civilisation africaine Puce « Kémèt » veut dire « Pays noir » (comme on dit Afrique noire, aujourd’hui). « Kémmiou », un autre nom de l’Égypte qui est moins connu, veut dire littéralement le « Pays des Noirs ». Et dans le Papyrus hiératique de Kahum, les égyptiens se désignent par le mot « Noirs ».
Les Égyptiens se sont représentés exactement comme les Soudanais.Civilisation africaine TombeauRamsesIII_4 Egyptiens (Tombeau de Ramsès III)



Il se trouve que dans ce texte religieux, les Égyptiens et les Soudanais sont sous la bienveillante protection du dieu dynastique Horus.
Civilisation africaine Anou Anou



Civilisation africaine Puce D’après l’Égyptologue Emile Amélineau qui a réalisé des fouilles dans le sud de l’Égypte (Abydos), les ancêtres des égyptiens anciens s’appelait les Anous.Civilisation africaine Taharqa-2 TAHARQA

Civilisation africaine Shabaka60_74 SHABAKA


Dernière édition par le Ven 30 Mar 2007 - 15:56, édité 1 fois
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Cassandre
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Cassandre


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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeJeu 29 Mar 2007 - 11:38

la culture égyptienne étant ma préférée... merci de cet exposé....
je l'ai imprimé !!!
certains faits m'étaient inconnus....
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nidor
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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeJeu 29 Mar 2007 - 19:47

Bravo, j'ai pas encore tout lu, mais c'est sympa d'enrichir ce forum !
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeVen 30 Mar 2007 - 15:20

Afin de terminer cet exposé, voici encore quelques thèmes résumés:

3e thème:

Nubiens et Egytiens ont administré conjointement la Nubie (vers 1550 avant JC)

D'abord un petit article:
Par Christophe Olry, Futura-Sciences - le 18/05/2006

Environ 1550 ans avant JC, l’Egypte conquérait son voisin du sud, la Nubie antique, et prenait le contrôle de ses routes commerciales.

Jusqu’à aujourd’hui, on pensait que les égyptiens avaient alors ôté tout pouvoir aux populations locales.

Pourtant, de nouveaux éléments présentés dans le journal Anthropology tendent à prouver qu’en fait, nubiens et égyptiens ont dirigé ensemble ce vaste territoire.


C’est en étudiant les sépultures du site de Tombos, un point stratégique de la Nubie conquise situé le long du Nil, que les archéologues ont fait cette découverte.

En examinant ce cimetière colonial, Michele Buzon, de l’université d’Alberta, cherchait à savoir si les tombeaux appartenaient à des immigrants égyptiens ou à des nubiens ayant adopté les us de leurs conquérants.




De nouveaux éléments tendent à prouver que les égyptiens donnaient aux Nubiens des responsabilités administratives



L’analyse des dimensions des crânes, la position des corps au moment de l’inhumation, l’architecture des tombeaux, et la nature des objets gravés, a révélé que les sépultures des officiels impériaux - des tombes nanties de signes distinctifs - appartenaient à la fois à des immigrants égyptiens et à des nubiens.

Les premiers reposaient généralement sur le dos, dans de petites tombes ou pyramides, tandis que les second étaient enterrés en position fœtale, sur un tapi de cuir.

« La mixité des pratiques funéraires découverte à Tombos nous permet de suggérer que les nubiens et les égyptiens étaient plus liés que l’on ne le pensait, et qu’ils partageaient les tâches administratives à cette époque » avance l’archéologue.





4e thème:
Civilisation africaine Arton138


Puissance et discipline de l’armée africaine de Kemet durant l’antiquité... Quelques précisions indispensables !





Avec clairvoyance, René Louis a fait remarquer que tous ces vestiges ont été trouvé en Egypte.

En y regardant de plus près, nous voyons la reproduction d’un défilé militaire en Afrique noire pharaonique. Il s’agit bien de deux divisions Egyptiennes et non pas d’une division égyptienne et nubienne.

Prenons le temps de regarder les documents que nous ont légué nos ancêtres africains de la période pharaonique qui révèle une fois encore leur aspect purement africain.

Dans la documentation historique, on parle souvent des victoires militaires africaines. Il est donc intéressant de découvrir ceux qui n’ont cessé de défendre l’Afrique durant des millénaires.





5e thème:

La maison d’éternité de Néfertari



Traduction de quelques textes figurant dans la tombe de la reine Néfertari, l’épouse favorite de Ramsès II, la Grande épouse royale. Le temple qui lui a été consacré à Abou Simbel, en Nubie, montre qu’elle avait été divinisée. Elle fut l’une des rares reines divinisées de son vivant. Elle joue un rôle de premier plan aux côtés de son époux, comme le démontrent de nombreuses représentations à proximité des statues royales et, surtout, le petit temple d’Abou Simbel, qui est dédié à la reine, identifiée à Hathor.


Civilisation africaine Arton186



Civilisation africaine Nefertari_Plan_Tombe Plan de la Maison d’éternité (Source : Alberto Siliotti)



La tombe de la reine Néfertari se situe dans la Vallée des Reines en Égypte. Le nom de cette reine signifie « La plus belle de toutes ». Néfertari, « L’aimée de Mout », joua aussi un rôle important en politique. Ramsès II l’épousa avant de devenir Pharaon. Sa tombe fut découverte par Ernesto Schiaparelli en 1904 et elle porte le numéro QV 66. Sa tombe a été restaurée (entre 1986 et 1992).




Chambre [ F ] Osiris et Néfertari

Civilisation africaine Nefertari_Osiris2



Colonnes lisibles de gauche à droite (en face d’Osiris)

Paroles à dire : Je t’accorde l’apparition de Rê dans le ciel .

djèd-médou : d n(=i) n(=èk) khâ Râ m pèt

Paroles à dire : Je t’accorde toute l’éternité auprès de moi .

djèd-médou : d n(=i) n(=èk) néhéh nèb khèr=i

Paroles à dire : Je t’accorde toute pérennité auprès de moi .

djèd-médou : d n(=i) n(=èk) djèt nébèt khèr=i

Paroles à dire : Je t’accorde toute joie auprès de moi.

djèd-médou : d n(=i) n(=èk) aout-ib nébèt khèr=i

Osiris, celui qui est à la tête de l’occident (le pays des morts).

Ousir , khénéty Iménètt

Ounnefer (surnom d’Osiris c’est-à-dire l’être-perpétuellement-bon) Roi des vivants .

Ounnéfèr nésou ânkhou

Dieu grand, souverain du Pays sacré.

nétchèr âa , héqa Ta-djésèr

seigneur pour l’éternité, souverain pour toujours .

Nèb r néhéh héqa djèt

Colonnes lisibles de droite à gauche (en face de Néfertari)

Mettre en ordre les offrandes pour son père Osiris le Dieu grand

Sémaâ about n it = sèt Ousir Nétchèr âa

par l’intermédiaire de la main de sa fille, la Grande Épouse Royale,

hèr-â sa = èf , hémèt nésou ourèt

Maîtresse des deux Terres, Néfertari, celle qui est aimée de Mout, juste de voix

Nébèt Taouy , Néfèrèt-iry , mérèt n Mout , maât-khérou




Salle du sarcophage [J]. Le pilier-djed, symbole de la moelle de la résurrection

Civilisation africaine Nefertari_Pillier_djed


En Haut

L’Osiris de la Grande épouse royale

Ousir hémèt nésou ourèt

Nefertari, aimée de Mout , juste de voix

Néférèt-iry , mérèt n Mout , maât-khérou

A droite

L’Osiris de la Grande épouse royale , Maîtresse des deux Terres

Ousir hémèt nésou ourèt , nébèt Taouy

Nefertari, aimée de Mout , juste de voix au près d’Osiris le Grand Dieu.

Néférèt-iry , mérèt n Mout , maât-khérou khèr Ousir Nétchèr âa

A gauche

L’Osiris de la Grande épouse royale , Maîtresse des deux Terres

Ousir hémèt nésou ourèt , nébèt Taouy

Nefertari, aimée de Mout , juste de voix au près de tous les Dieux pour toujours

Néférèt-iry , mérèt n Mout , maât-khérou khèr Nétchérou nébou néhéh
Le dieu Osiris représenté sous un dais. Pilier de la salle du sarcophage [J]

Civilisation africaine Nefertari_Pillier_djed2


Devant Osiris

Osiris , Celui qui préside l’Occident (pays des morts) , Ounnefer

Ousir , khénéty Iménètt , Ounnéfèr

« Je t’ai accordé (J’ai accordé à toi) une place dans le Pays sacré éternellement »

« d n(=i) n(=èk) sèt m Ta-djésèr djèt »

Derrière Osiris

Dieu Grand , Seigneur de la Nécropole

Nétchèr âa , nèb khéryt-néthèr

Protection , vie , stabilité , pouvoir , l’entourent comme Râ .

sa , ânkh , djédèt , ouas , ha = èf mi Râ


Néfertari jouant au jeu senet à l’intérieur d’un naos

Civilisation africaine Nefertari_Senet3


L’Osiris ( la défunte ), la Grande épouse Royale, Maîtresse du Double Pays

Ousir , hémèt nésou ourèt , nébèt Taouy

Nefertari, aimée de Mout, juste de voix auprès d’Osiris, le Dieu grand

Néférèt-iry , mérèt n Mout , maât-khérou khèr Ousir Nétchèr âa

Remarques : le jeu Senet est un jeu pour deux personnes, comprenant un damier et des pions ou fiches. Plusieurs exemplaires de ce jeu sont parvenus jusqu’à nous. Passe-temps des vivants, le senet avait une importance magique pour les morts. En effet, le défunt est représenté, dans certaines tombes, assis seul devant le senet, dont il déplace les pions face à un adversaire invisible : il joue ainsi, mystiquement, son destin, son passage au-delà de la mort.
Chambre [F], paroi ouest, moitié nord, Néfertari offre les étoffes à Ptah.

Civilisation africaine Nefertari_Ptah


Naos de PTAH

Ptah, seigneur de la Justice-Vérité, souverain des deux Terres

Ptah nèb maât , nésou taouy

Beau de Visage, qui est au-dessus de sa grande place(palais)

Néfèr Hèr , héry Sèt = èf ourèt

Pilier-Djed

Toute protection, toute vie, toute stabilité, tout pouvoir, toute santé

Sa , ânkh , djédèt , ouas , sénèb nèb

Toute joie autour de lui ; seigneur comme Râ

aout-ib nébèt , ha = èf ; nèb mi Râ

Nefertari

La Grande épouse Royale , Maîtresse des Deux Terres , supérieur de tous les pays

hémèt nésou , nébèt Taouy , hénout Taou nébou

Nefertari, aimée de Mout, juste de voix auprès d’Osiris

Néférèt-iry , mérèt n Mout , maât-khérou khèr Ousir

Celui qui est à la tête de l’Occident (le Pays des Morts) , le Dieu Grand

khénéty Iménèt , Nétchèr âa

Offrandes

Donner des Vêtements au Maître de la justice dans le Pays sacré

Rédèt ménékhèt n nèb maât m Ta-djésèr
Salle du sarcophage [J]. Vue générale avec les quatre piliers soutenant la voûte céleste

Civilisation africaine Nefertari_Quatre_Pilliers


Traduction concernant le pilier avant droit de l’image

Paroles à dire par Horus , protecteur de son père (vengeur de son père)

djèd-médou in Hèr , nèdj-hèr it = èf

Je suis ton fils bien aimé (qui est aimé de toi) ; qui est sorti de ton corps.

inèk sa méry = èk , pérou hâou = èk

Je suis venu ; j’ai unifié pour toi ton corps ; j’ai rapporté pour toi ton cœur.

ii n(=i) ; tchès n(=i) n = èk hâou = èk ; in n(=i) n = èk ib = èk

Mon père , Osiris , Celui qui est à la tête de l’Occident

it = i Ousir khénéty Iménètt

Puisses-tu accorder recevoir la Grande épouse royale , Maîtresse des deux Terres

d = èk khénèm hémèt nésou ourèt , nébèt Taouy

Nefertari, aimée de Mout , juste de voix au près de la Grande énnéade des Dieux

Néférèt-iry , mérèt n Mout , maât-khérou khèr pésédjèt âat

qui sont dans la nécropole

imyou khéryt-nétchèr

Que toute protection , toute vie , toute stabilité , tout pouvoir et toute santé

sa , ânkh , djédèt , ouas , sénèb nèb

l’entourent (litt. soient derrière lui) , le seigneur

ha = èf , nèb


Partie sud du Vestibule – Horus et Néfertari

Civilisation africaine Nefertari_Horus


Paroles à dire par Horus fils d’Isis : la Grande Épouse Royale, Maîtresse du Double Pays

djèd-médou in Hèr sa Asèt : hémèt nésou ourèt , nébèt Taouy

Nefertari, aimée de Mout, juste de voix, vivante auprès d’Osiris, le Dieu grand

Néférèt-iry , mérèt n Mout , maât-khérou, ânkhti khèr Ousir , Nétchèr âa


Dernière édition par le Ven 30 Mar 2007 - 15:57, édité 1 fois
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeVen 30 Mar 2007 - 15:43

Pour terminer voici une petite bibliographie:

L'Afrique Antique : Histoire et monuments (Lybie, Tunisie, Algérie, Maroc), André Laronde, Tallandier, 2001.

La géométrie égyptienne: Contribution de l'Afrique antique à la mathématique mondiale, Théophile Obenga, Editions l'Harmattan, Travaux de l'Institut d'Egyptologie Cheikh Anta Diop,2000.

Afrique Antique : Mythes et Réalités, René-LOUIS Parfait ETILe, Editions Menaicbuc.

Carthage, Les Villes retrouvées, Georges Hanno, 1881
Les Spectacles antiques, Augé de Lassus à El-Djem, 1888



Un petit article:
Lettres d'Afrique antique

L'Aventure Humaine

La plus ancienne langue écrite d'Afrique noire est en train d'être déchiffrée. Le méroïtique, dont les signes sont identifiés depuis 1911, témoigne des riches heures de la civilisation de Nubie.
C' est un aventurier de la langue perdue, à la recherche d'une pierre de Rosette toujours introuvable. Claude Rilly est en passe de déchiffrer une langue mystérieuse qui résiste depuis cent ans aux meilleurs spécialistes, la plus ancienne langue écrite d'Afrique noire, le méroïtique.



Cette aventure se situe au Soudan, pays à mauvaise réputation, connu pour la charia et les guerres qui l'agitent depuis plus de vingt ans. Mais la Nubie soudanaise, où les cultures pharaonique et africaine se sont croisées, n'est pas la queue de comète de l'Egypte des pharaons. Elle possède ses pyramides, ses temples et ses rites. Simplement, tout reste à découvrir, à commencer par cette langue rétive.

Le grec et le latin ne pouvaient suffire à Claude Rilly, chercheur au CNRS (langage, langues et cultures d'Afrique noire), égyptologue et linguiste, adepte des hiéroglyphes depuis l'âge de 7 ans. Chaque année, il passe un mois au Soudan, examine les dernières inscriptions trouvées, visite les sites. Cette fois, il se penche sur un magnifique bélier découvert en 2003 sur le site d'Al-Hassa, à quelque 250 km au nord de Khartoum, le long du Nil. Cette statue, qui trône aujourd'hui à l'entrée du musée de Khartoum, porte des inscriptions en hiéroglyphes méroïtiques. Une aubaine tant les textes méroïtiques sont rares. «Manakhereqeram», est-il écrit, on sait qu'il s'agit du nom d'un roi. En 1911, le Britannique Francis Griffith a réussi à déchiffrer l'écriture, «grâce à lui, on peut lire le méroïtique, comme nous pourrions lire du hongrois par exemple, sans comprendre la langue». Le méroïtique utilise deux jeux de caractères de 23 signes chacun, comme nous les capitales et les minuscules : une écriture monumentale en hiéroglyphes, adaptés des hiéroglyphes égyptiens avec des variantes (ils s'écrivent dans le sens inverse). Et une écriture cursive, utilisée surtout pour des formules funéraires, inspirée du démotique, le cursif égyptien. Cette langue, déjà parlée vers 2000 avant J.-C. selon Claude Rilly, s'est écrite entre 200 av. J.-C. et 400 ap. J.-C., période faste du royaume de Méroé.

Surgies du brouillard de sable
Pour comprendre l'ampleur de la civilisation méroïtique, il faut, de Khartoum, emprunter une route asphaltée le long du Nil vers le nord, dite route de Ben Laden (1), qui la fit construire. Dès qu'elle s'éloigne du fleuve, elle trace sa ligne droite dans un désert de poussière et de sable où seuls les acacias apportent une note de vert. Le vent qui soulève des nuages de sable plonge ce paysage dans le brouillard. Soudain, à la faveur d'une accalmie, surgissent, posées sur des dunes, dix, vingt, trente pyramides, la nécropole royale de Méroé, l'un des principaux sites de ce royaume qui s'étendit du sud de l'Egypte jusqu'au nord de Khartoum. Plus petites et plus pointues que leurs consoeurs égyptiennes, ces pyramides ne souffrent pas de la pollution comme celles du Caire mais portent la marque de l'abrasion due au vent et au sable. Ce jour-là, le site est désert. «Il y a sept ans nous avons eu 20 touristes, mais l'an dernier, près de 5 000», sourit Salah al-Din Mohamed Ahmed, directeur adjoint du service des Antiquités soudanaises. La mise en valeur de sites archéologiques est encore inconnue au Soudan, le service se bat contre les pylônes de la ligne à haute tension tout juste installés devant les pyramides de Méroé.

A l'intérieur, les murs sont gravés de scènes très «égyptiennes» au premier abord, représentant le roi ou la reine rendant hommage aux dieux, mais les colliers et les boucles d'oreille ornées de tête de bélier sont spécifiquement méroïtiques. Les Méroïtes développèrent une culture originale avec leur style de gravure, leurs dieux propres, comme Apedemak, un dieu-lion belliqueux.

L'histoire des peuples égyptien et nubien se mêla sans cesse durant 3 000 ans, avec deux cultures rivales, des frontières mouvantes. Souvent les puissants pharaons dominèrent ce qu'ils appelaient le pays de Koush, attirés par son or... Mais la Nubie défia à plusieurs reprises son puissant voisin. Ainsi, entre 2500 et 1550 av. J.-C., le royaume de Kerma, situé près de la 3e Cataracte, résista aux Egyptiens. En 750 av. J.-C., la Nubie conquit l'Egypte, ce fut le règne des pharaons noirs avec pour capitale Napata, près de la 4e Cataracte. Plus tard, ces souverains déplacèrent leur nécropole à Méroé.

4 400 mots repérés
Aujourd'hui, on cherche à comprendre la spécificité de la culture nubienne. «Leurs rituels étaient-ils originaux ou repris aux Egyptiens ? Quelles sont leurs sources d'inspiration ? Le matériel nous permet de répondre», explique Vincent Rondot, qui vient de prendre la tête de la section française des Antiquités au Soudan, SFDAS (2). Il a ouvert un chantier de fouille voilà trois ans à une vingtaine de kilomètres de Méroé, Al-Hassa : ce site prometteur, d'où vient le «bélier de travail» de Claude Rilly, couvre une vingtaine d'hectares en bord de Nil. Il abrite un temple au dieu Amon.

L'écriture étant le meilleur moyen de comprendre une culture, l'enjeu est important, et, souligne le linguiste, «il s'agit de rendre à l'Afrique une Antiquité prestigieuse».


Mais comment pénétrer une langue dont il ne reste que quelques traces écrites, trop rares ? Des inscriptions gravées sur un grès de Nubie fragile ou sur des tessons de poterie, des papyrus trouvés notamment en Egypte, près d'Abou Simbel... Sur les 4 400 mots repérés, une centaine sont identifiés. La plupart des épitaphes se déclinent ainsi : «O Isis, ô Osiris, voici X, il était fils de Y et fils de Z, qu'il soit abreuvé d'eau en abondance, nourri de pain en abondance, qu'il lui soit servi un bon repas.» Les parallélismes entre écriture égyptienne et méroïtique, l'iconographie, ont aidé à comprendre des noms de roi, à repérer des mots comme l'eau et le pain. «Mais c'est un immense puzzle, nous avançons très lentement. Par exemple nous trouvions la syllabe qo accompagnant plusieurs groupes de mots et nous avions trois hypothèses : qo pouvait signifier "voici", "noble" ou un nom propre. Par déduction, son utilisation pour désigner un prisonnier ligoté a permis d'exclure la traduction "noble" ; qo a plutôt la valeur d'un démonstratif : il faut être le plus logique et le plus simple possible.»

Le soudanique oriental nord
Mais Claude Rilly a permis au méroïtique de faire un pas de géant en lui retrouvant une famille. En 2003, il démontre qu'il appartient, avec le nubien et des dialectes proches, parlés au Tchad ou en Erythrée, à une famille unique. A partir de 11 langues régionales, il reconstruit une protolangue : le soudanique oriental nord, une branche des langues nilo-sahariennes. Cette langue serait apparue il y a 4 000 ans environ le long d'un affluent du Nil, le Wadi Howar, dans une région fertile qui s'est asséchée à partir de 3 000 avant J.-C. «Imaginez que le français ait disparu, qu'il existe encore de l'espagnol et un peu d'italien. Il faudra reconstruire le latin pour arriver à traduire le français. C'est la même chose, nous devons remonter plus haut que le nubien pour comprendre le méroïtique.» Comme pour le singe et l'homme : le méroïtique ne descend pas du nubien mais partage un ancêtre avec lui.Lorsqu'il se rend à Khartoum, Claude Rilly travaille dans l'urgence, sur des langues très menacées, comme le nyimang, encore parlé par 40 000 personnes. Chaque jour, il enregistre un locuteur qui maîtrise bien la langue, note des expressions, avec deux objectifs : en fournir une description accessible à tous, et trouver des pistes pour le méroïtique. «Prenons un exemple simple : "ouest" se dit Teing en nyimang, Tino en vieux nubien et Teneke en méroïtique. Tout cela montre une très ancienne communauté culturelle.»Pourquoi cette langue a-t-elle disparu ? Sans doute parce que les élites ont été remplacées. Mais on ignore ce qui précisément a provoqué la chute du royaume de Méroé. «L'histoire nous dit que Méroé serait tombé suite à une invasion des Axoumites (royaume chrétien du nord de l'Ethiopie), avance Salah al-Din Mohamed Ahmed, le directeur adjoint du service des Antiquités, mais l'archéologie nous montre que Méroé était déjà tombé sous le coup de tribus guerrières, les Nubas, qui occupèrent la rive gauche du Nil.» Ce déclin signa celui de la langue qui renaît signe par signe.

Par Sylvie BRIET
Vendredi 11 mars 2005 (Liberation)

Méroé (Soudan) envoyée spéciale

Monnaie et romanisation en Afrique antique I siècle av. J.-C. - IIe siècle ap. J.-C, ALEXANDROPOULOS Jacques-Pallas- Presses universitaires du Mirail, Toulouse, FRANCE (1953) (Revue).


AFRIQUE ANTIQUE (L') / HISTOIRE ET MONUMENTS, GOLVIN J.-C., TALLANDIER - 2001.


Dernière édition par le Ven 30 Mar 2007 - 23:43, édité 1 fois
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeVen 30 Mar 2007 - 15:52

Oeuvres complètes, tome 2: Guerre civile, 48-49 av. J-C-Les Guerres d'Alexandrie, 47 av. J-C, d'Afrique, 47 av.J-C, et d'Espagne, 45av.J-C, par Jules César et Romain Fougères.

Les rois numides et la conquête de l'Afrique de Nord par les Romains par Monique Jallet-Huant, Presses de Valmy (11 octobre 2006)
Collection : Eclats d'histoire



L'Afrique romaine (de l'Atlantique à la Tripolitaine) de 69 à 439, Approches de la question, par Annie Arnaud, Hachette, Objectif concours, 2005.

L'afrique du nord antique et medievale : mémoire, identité et imaginaire, par Briand-Ponsart /Crogiez, Presses Universitaires de Rouen / Publications de l'Université de Rouen, 2002.
Voila très bonne lecture à tous!farao
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeVen 30 Mar 2007 - 20:21

J'ajoute juste que si vous avez des questions sur ce sujet, n'hésitez pas, mais je n'aurais malheureusement que très peu de temps avant mon départ pour l'Afrique où je vais m'installer pour des recherches.
Donc ne perdez pas de temps pour toutes questions éventuelles!
Merci à tous!Very Happy
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dagda
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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeJeu 5 Avr 2007 - 10:16

Ce topic est passionant, totalement... (même si je me suis découragé devant le dernier long article Rolling Eyes Embarassed )

Mais tu parles dans le premier d'effondrement de l'égyptologie... et tu dis que les dates remontent à plus loin que l'on ne le disait avant.
Justement j'ai entendu dire hier, sur une radio, que le premier egyptologue avait camouflé certaines dates.. et ce en raison d'un esprit chrétien. En effet, cet egyptologue n'avait pas voulu démontrer que les egyptiens existaient, ou étaient civilisé, avant le déluge de la bible. As-tu entendu parlé de cela ??

(ps: jusqu'a quand dureront tes recherches Sad et où présisement ?)
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Anonymou
Invité




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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitimeJeu 5 Avr 2007 - 21:51

En effet beaucoup de théorie sur l'origine des égyptiens ont été émises, contestées, discutées, remises en question.
La religion a effectivement été un point de débat et a pu influencer des recherches mais pas seulement, d'autres facteurs ont également contribuer à discuter de l'antériorité de cette civilisation (notamment des critères éthniques).

Je vais à la mi-avril à l'université du Caire, afin de participer à une étude et de me rendre sur divers sites archéologiques. Je pars pour un an et peut être plus.
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire mon modeste exposé!Very Happy
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MessageSujet: Re: Civilisation africaine   Civilisation africaine Icon_minitime

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