la vérité

Je serais bien tentée par un sujet :
Est-il lâche de taire la vérité ou la vérité n'est -elle pas toujours bonne à dire ?
Il est parfois des situations où la vérité comblerait notre amour propre.
Mais hormis cette petite satisfaction personnelle, elle peut être dévastatrice et éprouver durement des personnes qui n'ont pas trop à souffrir d'être maintenues dans le mensonge.

Pour ma part je pense que dans ces conditions une petite entorse à notre soif de vérité se justifie et notre amour propre est bien capable de supporter quelques petites égratignures !

T.

Est-ce que l'on peut réellement parler de lacheté quand on tait la vérité.
Ne peut-il pas y avoir une notion de facilité ou une peur de l'autre et de ses éventuels préjugés.
N'y a-t-il pas non plus des personnes malades au point de vivre dans un monde crée sur mesure pour elles de toutes pièces.
A-t-on toujours conscience de ses mensonges ?
Est-ce que le fait de ne pas tout dire constitue un mensonge ?

Cassandre a écrit:

Est-ce que l'on peut réellement parler de lacheté quand on tait la vérité?

Bonne question, moi je dirais que ça n'est pas forcement de la lacheté de taire la vérité...
Si ça peut fait mal pourquoi se réjouir de faire du mal à quelqu'un? Il y a des situations où ne pas dire la vérité peut-être mieu que de la dire...
Il faut savoir se taire quand il le faut, je pense... (Je ne parle pas ici d'hypocrisie...)
Il y a certaine fois ou la vérité est dur à supporter...
Je pense qu'il faut voir en fonction de chaque situation...

Je suis d'accord avec toi
Mais est-on lâche quand on ment pour cacher à d'autre son statut ou sa véritable identité ou sa condition.
Est-ce que la peur du jugement peut excuser le mensonge, le fait de se sentir inférieur à autrui.
Je pense personnellement que chaque personne a des qualités. Le fait de ne pas savoir autant de chose que mon voisin ne me gène pas. J'aime apprendre. Bien entendu, je ne retiens pas tout ce que je lis ou ce que j'apprends mais cela ne me fait pas sentir inférieure à quelqu'un et donc je ne m'inventerai pas des examens que je n'ai pas ou des diplomes pour passer pour quelqu'un que je juge plus intelligent ou important que moi..
Je ne sais pas si je me fait bien comprendre, c'est un peu fouillis je crois

Nous sommes trois femmes ici et semble-t-il d'un avis assez semblable sur la question.
Notre souci de la vérité passe en second, derrière une espèce de tolérance bienveillante, non pour le mensonge mais pour le bien commun.
Même quand il est froissé, notre Ego ne nous dicte pas l'intransigeance théorique qu'on manifeste parfois de façon orgueilleuse vis à vis du mensonge, pour faire preuve de probité morale et de courage.
Notre attitude n'est pas faiblesse mais bien le souci de relativiser et de ne pas générer plus de mal que de bien.
Je crois qu'ainsi nous sommes sages.
T.

Citation :

Si ça peut fait mal pourquoi se réjouir de faire du mal à quelqu'un? Il y a des situations où ne pas dire la vérité peut-être mieu que de la dire...

On considérait donc que dire la vérité, ça implique d'être sadique?

Citation :

derrière une espèce de tolérance bienveillante

De la solidarité? lol


Je retiens ta première et dernière phrase Tanit lol :

Citation :

Nous sommes trois femmes ici et semble-t-il d'un avis assez semblable sur la question.

Citation :

Je crois qu'ainsi nous sommes sages.

Alex a écrit:

Je retiens ta première et dernière phrase Tanit lol :

Citation :

Nous sommes trois femmes ici et semble-t-il d'un avis assez semblable sur la question.

Citation :

Je crois qu'ainsi nous sommes sages.

Tu prends donc le parti d'être aussi sage que nous !

je pense que oui plutôt que d'être femmes avec nous !!!

Les portes du gynécée sont ouvertes !
Là je m'expose à des remarques de mauvais goût !
T.

Tanit a écrit:

Les portes du gynécée sont ouvertes !

Donc, la question évidente dans ce cas :

Quel peut être la perception de la verité des eunuques ?

Tanit je suis tout affait d'accord avec toi. Je pense que mentire quelque fois c'est pour nous protégé mais dans certain cas c'est plus pour faire son malin...

Cyrus a écrit:

Donc, la question évidente dans ce cas :

Quel peut être la perception de la verité des eunuques ?

Une perception tragique je pense
T.

Limite du pathétique

Mais après on a quand même des regrets d'avoir été dire cela

L'archéologue a écrit:

Mais après on a quand même des regrets d'avoir été dire cela

Tu n'as pas tord... bon c'est vrai si c'est crutial de dire une vérité qui sert à autre chose qu'à humilier...

Car certaine personne se dise être franche et dire la vérité mais que dans le but de faire le mal autour d'eux...

On est bien d'accord
T.

Bon eh bien.

C'est pas faux !

Tanit a écrit:

Je serais bien tentée par un sujet :
Est-il lâche de taire la vérité ou la vérité n'est -elle pas toujours bonne à dire ?
Il est parfois des situations où la vérité comblerait notre amour propre.
Mais hormis cette petite satisfaction personnelle, elle peut être dévastatrice et éprouver durement des personnes qui n'ont pas trop à souffrir d'être maintenues dans le mensonge.

Pour ma part je pense que dans ces conditions une petite entorse à notre soif de vérité se justifie et notre amour propre est bien capable de supporter quelques petites égratignures !

T.

...mais j'espère en tout cas que Dellisar nous pondra bientôt un magnifique morceau (comme ceux auxquels ils nous a habitués) sur ce sujet ! (Je m'étonnais justement qu'il ne l'ait pas encore fait !?) A vrai dire, cela m'intéresserait beaucoup de le lire sur le sujet, ça promet d'être passionnant !

La vérité qualifie ce qui est vrai.

Une des phrases les plus énigmatiques que je connaisse : « La vérité jamais ne peut être dite de telle manière qu’elle soit comprise et ne soit pas crue. » William Blake

« L'humilité, c'est la vérité. » disait Sainte Thérèse de Lisieux.

Ca me fait penser qu'il faut distinguer la vérité de la sincérité:
Ce qui est sincère est une vérité, vue sous un autre angle...

Alex a écrit:

Ca me fait penser qu'il faut distinguer la vérité de la sincérité:
Ce qui est sincère est une vérité, vue sous un autre angle...

A chacun sa verité alors ?
Si ce qui est sincère est en fait faux j'appelle ça une erreur . pas forcément malhonnête d'ailleurs (en toute bonne foi !). Tout dépend des éléments qu'on detenait pour prétendre à la vérité ; mais a-t-on le droit de prétendre que quelque chose est vrai si on ne s'est pas donné tous les moyens d'en verifier l'exactitude ! Ce qui n'est pas souvent évident ! méfions-nous des apparences !!) Combien de gens risqueraient le chatiment suprème si on s'en tenait à la sincérité ! On est toujours sincère dans son intime conviction !

T.

Togirix a écrit:

La vérité qualifie ce qui est vrai.

Une des phrases les plus énigmatiques que je connaisse : « La vérité jamais ne peut être dite de telle manière qu’elle soit comprise et ne soit pas crue. » William Blake

Ce qui voudrait dire que comprendre implique qu'on croie ? par contre on peut croire sans comprendre, ce qui s'appelle la foi ?

Citation :

« L'humilité, c'est la vérité. » disait Sainte Thérèse de Lisieux.

Là je ne comprends pas ! ou alors il faut limiter la verité à soi-même ?

T. qui fait du mauvais esprit !

Le savoir, autant que la vérité, est à la fois un bonheur et une souffrance, comme toute chose en ce monde d'ailleurs.
Cependant, ce que Altend appelle "le cas Matrix" n'entraîne pas à mon avis une réponse unique pour chacun. Non: chaque homme ayant une nature différente.
Les "combatifs" verront peut-être dans la vérité un trésor suffisamment grand pour mériter l'effort et la souffrance qui accompagnent cette quête... les "timorés" (sans connotation péjorative) préféreront vivre au milieu d'illusions, s'adaptant pour mieux survivre.
Malgré les apparences, je ne pense pas qu'une solutions soit "bonne" et l'autre "mauvaise".

Une dernière remarque: La plus grande, mais aussi la plus terrible des vérités, n'est-ce pas cette chose à la fois intime et mystérieuse que l'on nomme: "soi-même"?