Ah, mais franchement, il y a beaucoup à dire sur les couvre-chefs iraniens !
La fameuse kydaris, ou tiare haute qui fait ressembler le Grand Roi à un coq (voir les Oiseaux d’Aristophane). Puis à la période sassanide, des typologies très compliquées où c’est vrai que c’est plus un travail d’iconographie que d’historien avec l’étiquette royale ; les couronnes pouvaient même être extrêmement lourde et étaient alors suspendues au dessus du trône (dans une abside), et c’est particulièrement intéressant de suivre l’évolution du prince en majesté depuis les sassanides jusqu’aux deux premières dynasties musulmanes Omeyyade et Abbasside qui empruntent les mêmes artifices. Les motifs de couronnes sassanides avec leur ailes caractéristiques deviennent même des motifs d’ornements (les mosaïques à fond du Dôme du Rocher par exemple, alterné avec les couronnes byzantines à pendeloques).
Pierre Briant semble très au-dessus de nous, mais c’est un professeur comme un autre (bon, pas comme un autre, il est nommé à vie au Collège de France), mais envoyer un mail ne coûte rien, il suffit juste d’y mettre les formes et de sembler décider et passionné. En plus, Briant veut moderniser les études et la recherche (d’où le somptueux site Achemenet).
Après, comme autre auteur, je te conseillerais aussi Walter Burkert qui saura sans nul doute ouvrir de nouvelles perspectives (pas la peine d’aller lire tout ses œuvres, tu n’as plus que deux semaines, mais regarde juste les titres et les sommaires de ses ouvrages).
La mythologie comparée pourrait aussi être une voie qui selon les axes sont encore vierges, mais c’est assez nébuleux et risqué. Il faut savoir où aller et ce n’est jamais évident.
Par exemple, étudier la diffusion d’une religion et les syncrétismes qui ont résultés.